ITT: Unkown masterpieces

ITT: Unkown masterpieces
Pic related has the best prose I've ever read.

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archive.org/details/LucienRebatetLesDeuxEtendards1951
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amazon.fr/Décombres-Lucien-Rebatet/dp/1912452359/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&keywords=les décombres rebatet&qid=1556933390&s=gateway&sr=8-2
amazon.fr/Dossier-Rebatet-Lucien-REBATET/dp/2221133056
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Also this. I've read hundreds and hundreds of different authors in my life, and Rabetet is the best of them.
This one is not as good as les deux étendards, because completely antisemitic, but still a prose masterpiece. Nothing can compete, or even approach Rabetet in term of prose.

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I always see this cover, I believe it's used when the writer wins a prize. Is this correct?

No, it's just a standard Gallimard edition I believe. I don't know much about this though

It's Gallimard's Blanche collection, probably the most recognizable and therefore prestigious. For first-edition publications. Popular releases later get a cheaper pocket paperback edition (Folio).

Thanks.

Est-ce qu'on sait que Lucien Rebatet a écrit le plus beau roman de l'après-guerre qui s'appelle Les Deux étendards!

No seriously this is the only novel after 1945 worth reading. I haven't finished it, but everything about it screams real litterature.

Fini le.

No, it's just to make you pay more.

*dab*

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Are there no translations of this bad boy?

Oh.
You're right. I just verified and it looks like there are no translation.
I'm surprised desu, it's unkown but not that much. If you know some french it should be doable.

How did you get it? I can't find a pdf and I'm not spending 50 eurobuck on it, fuck gallimard

Do you even libgen, scrub?

I do, I'll check it out later but I think I already searched the database and my research wielded nothing

My parents died and it was on their shelf.
But here you have it
archive.org/details/LucienRebatetLesDeuxEtendards1951

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Cheers

in terms of both antisemitism/racism and prose, what's the difference between these guys?
>Rebatet
>Drieu la Rochelle
>Maurras
>Barrès
>Brasillach
Also which ones are actually worth reading?

Honesty, read the wikipedia pages and choose one that you like. Some, like Maurras, are not really interesting unless you're French. I would personally recommend de Maistre, Bernanos, de Bonald and Bossuet. But that's probably because I don't really like fascists and "collabos".
You could also add to your list Léon Bloy (if you like the ideas of Rebatet).

Maurras la politique naturelle

>Rebatet
Les deux étendards is a masterpiece everyone should read. I liked les Décombres but there are lots of disturbing things in it.
His Une histoire de la musique is very interesting, as his cinema critics.
>Drieu la Rochelle
Le Feu Follet is really good, I don't know about the rest though.
>Maurras
>Barrès
The first and last third of Les déracinés are good, the middle is boring.
In La colline inspirée, he's just wandering with no purpose, dull.
>Brasillac

Good Thread.
I would add :
Charles Péguy
Albert Paraz
Leon Bloy

Collection Blanche is like the Graal, so not exactly unknown.

I agree on Barrès, I really cannot get into his early works (where he was style working on his style) and the rest is still very hard for me to read because I find it boring. As for Drieu la Rochelle, Gilles is also a great book albeit a bit long perphaps. I've heard a lot of great things about brasillach's les sept couleurs, haven't read it yet

« [...] le modéré a toujours trop de paroles, et le réactionnaire n'en a pas assez ; le premier, béat, disert, important, raisonne à perte d'haleine ; le second, irrité de la niaiserie de son contradicteur et s'en voulant à soi-même de ne pas savoir mieux défendre le monde de noblesse dont il sent la poussée en soi, rougit, gronde, s'indigne, et laisse finalement à son futile adversaire toutes les apparences de la victoire. Mais c'est pour avoir vu des hommes de cette sorte dans cet embarras que je leur ai voué une amitié qui ne se démentira point et que je me suis promis de parler pour eux, s'ils ne trouvaient pas leurs paroles. »

oops

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I'll have to remember this guy in case I ever learn francais.

Why did you post this? It's neither particularly insightful nor well written

Not the guy who posted, but that book was well liked by many French intellectuals at the time (mostly guys like Maurras, but also Bergson and other jews).

Those weird french books with beige covers that draw you in with their unsuspecting cover and cult appeal until you realize there's no translation and you can't understand french despite the cliche phrase that says 70% of english of borrowed from french.

La Conquérant de Brasillach is where it's at bro. Je n'arrive pas à croire que ces salauds de communistes l'ont fusillé à la Libération. C'est une honte. Ce régime criminel va payer tout ce qu'il a fait un jour ou l'autre et ce sera pas beau à voir.

This is not insightful? Are you kidding me?
This was written in 1936 and here we are, more than 80 years later, in the exact same configuration: the SJWs are loud, spewing their bullshit like it was Gospel, and the sane and sound of mind don't have it in them to face them. And for the exact same reasons as eighty years ago: social stigma, fear for one's career, etc. Try to talk about abortion in public, you'll see what happens to you.

How is this not insightful, seriously. And as for well written, it's not a fucking novel, nor poetry, it's a pamphlet and it does the job, it's clear enough, that's all it takes.

I'm going to the National Library at Montreal this afternoon to pick up this book and read it again.

The Heritage We Defend

>It's neither particularly insightful nor well written
Stylistically, Bonnard is wonderfully French : concise, straight to the point, leisurely.

« Les Noirs ont toujours eu beaucoup d’action sur les Blancs, là où les deux races se sont rencontrées. La chose nouvelle, c’est l’abdication de la race blanche ; c’est de la voir aujourd’hui tout entière s’éprendre des Noirs, chercher en eux des professeurs et des guides, les appeler où ils ne sont point, et donner ce cœur d’onyx au diamant des capitales modernes. Cet engouement s’explique par plus d’une raison. D’abord, au moment où une sinistre uniformité s’étend sur le monde, la dernière variété qui subsiste, quand toutes celles des costumes se sont évanouies, c’est la couleur de leurs peaux. Le Noir nous plaît parce que lui seul est encore, ostensiblement, autre que nous-mêmes. Mais l’attrait qu’il exerce a des causes plus profondes. Las d’un verbiage incessant, excédés de vie sociale, accablés, alors même qu’ils sont personnellement incultes, du poids de civilisation qui pèse sur eux, les Blancs, aujourd’hui, aspirent à ne plus être des individus isolés, à retourner vers les origines, à se retremper dans une vie ingénue, où ils n’aient plus besoin de fabriquer leur bonheur. C’est alors que les Noirs les fascinent. Qu’il y ait beaucoup d’illusion dans l’idée qu’on se forme d’eux, cela ne fait pas de doute. Quoi que des savants, pour la commodité de leurs études, aient pu décréter, les Sauvages ne sont rien moins que des primitifs. Ils ont eu beau se cacher sous leurs épaisses forêts, le temps, pour eux non plus, n’a pas passé vainement. Ils ont leur histoire informe. Ils sont vieux, eux aussi, quoiqu’autrement que nous, et leurs usages où nous voulons retrouver un reste des premiers âges ne sont souvent qu’un ramassis de superstitions décrépites. Les obligations qui ligotent les habitants des petites villes ne sont pas plus gênantes que toutes celles auxquelles un Sauvage est assujetti. Cependant il est bien vrai que ces Noirs ont gardé avec la nature des liens que les Blancs n’ont plus, et, en ce sens, l’attrait qu’ils exercent sur l’homme des villes est justifié. Dans les rapports qui s’établissent entre eux et nous, on peut distinguer deux tendances contraires. D’une part, il se trouve encore des gens, chimériques ou intéressés, dont, par malheur pour nous, le plus grand nombre est en France, pour tirer des idées du XVIIIe siècle une dernière fanfare : "Approchez, frères noirs, tous les hommes se valent. C’est en vain que la nature a pris le soin de vous badigeonner d’une autre couleur que la nôtre, qu’elle vous a fait d’autres traits, et que la façon même dont vous avez usé des siècles qui nous ont été donnés aux uns comme aux autres atteste encore cette différence ;

nous méprisons ces faibles indices pour vous convier à l’égalité. Venez vous asseoir à notre festin, venez être nos pareils."
Cependant une autre voix, sourde mais bien plus sincère, s’échappe en même temps de la race blanche : "Non, vous n’êtes pas comme nous, et bienheureux en cela, car vous avez part encore à des fêtes où nous ne sommes plus admis. Ne bougez pas d’où vous êtes. C’est nous qui redescendons vers vous, pour retrouver un bonheur qui ne soit plus gêné par la conscience". Ainsi, tandis que les Noirs montent vers les Blancs par le chemin des paroles, les Blancs descendent vers les Noirs par le chemin de la danse. Danser, en effet, c’est retrouver son corps, c’est se soustraire à la tyrannie de la tête, pour redescendre dans ses membres, c’est rendre à ces membres, que le cerveau a domestiqués, une vie libre, souple, dénouée, heureuse. Mais dans ces rapprochements des deux races, l’une et l’autre sont trompées. Tandis que les Noirs croient en vain qu’ils se sont emparés de nos idées parce qu’ils nous en ont pris le vocabulaire, les Blancs qui veulent échapper à leur esprit, pour se replonger dans quelque chose de frais et d’originel, ne font que se renier sans récompense. Il ne suffit pas de répudier la civilisation pour retrouver la sauvagerie. Il y a une sorte de désespoir dans l’effort que font tant de nos contemporains : pris et enfermés dans des villes dont les lumières hérissées repoussent le clair de lune, séparés par les machines du peuple des bêtes, traversés à chaque instant par des secousses électriques, disputés par mille besognes, sans jamais goûter la paix d’un travail réel, privés de repos, privés de silence, écrasés sous le poids des bibliothèques et les trésors des musées, ils rêvent à la hutte et à la caverne, aux premiers trépignements, aux jouissances lascives d’une vie informe. Mais ils fuient la conscience sans retrouver les instincts ; ils restent perdus et égarés entre la société et la nature ; ils errent hors des jardins et des parcs, sans rentrer dans la forêt primitive ; ils font la bête, enfin, sans redevenir l’animal. Ces candidats à la sauvagerie ne sont pas reçus. Ces danseurs et ces danseuses se trémoussent en vain, leur épilepsie mécanique ne veut plus rien dire. Tout finit dans une mystification où seul est certain l’abaissement de l’humanité. Les nègres ne nous volent pas ce que nous avons dans la tête, et nous ne leur dérobons point le secret de la vie du corps. Ils n’obtiennent pas ce que nous leur avons promis et nous ne leur prenons pas ce que nous leur avons envié. Le vrai triomphateur, ce n’est pas le Noir qui, dans une Sorbonne, obtient par son bavardage un diplôme fallacieux, c’est celui qui, béat, glorieux, au bruit de l’orchestre, au milieu des danses, pose, comme la marque d’un maître, sa large main sur le dos d’une blonde asservie.»

>This is not insightful? Are you kidding me?
I hoped for something more insightful than a barbarous generalization and a very self-indulgent analysis of the obviously-pedantic, obviously-inane, obviously-vacuous 'modéré' (the perfect straw man).

>Stylistically, Bonnard is wonderfully French : concise, straight to the point, leisurely.
I don't know him, I only gave my opinion on this post I really dislike the superpostion participe passé/participe présent, I find it extremely inelegant just like the inflation of adjectives and the fact the end of the first sentence rest upon the word "futile" which is the least interesting/most generic remark you could use in such context.

>Las d’un verbiage incessant, excédés de vie sociale, accablés, alors même qu’ils sont personnellement incultes, du poids de civilisation qui pèse sur eux, les Blancs, aujourd’hui, aspirent à ne plus être des individus isolés, à retourner vers les origines, à se retremper dans une vie ingénue, où ils n’aient plus besoin de fabriquer leur bonheur
Has Bonnard read Spengler?

>(the perfect straw man)
This is most people I meet nowadays. This is everytime I try to have a discussion with someone nowadays.

The Cathedral of Mist by Paul Willems
The Fortunate Fall by Raphael Carter
Other's Paradise by Paul Leppin

Eca De Queiros is good. I enjoyed The City and The Mountains

Preach. I don't know why The Maias doesn't have a cult following in the Anglosphere given it's about aristocrats being useless and complaining

Just borrowed it from the library.
1312 pages. Let's go.

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You won't regret it. Don't hesitate to make a thread to tell me what you think of it, I'll answer if I see it.
I'm pleasantly surprised, seeing a Yea Forums recommandation getting real give me hope for this board.

Brasillach a mérité sa sentence. Je ne suis pas particulièrement friand de la peine de mort mais la condamnation dernière ennobli celui qui la reçoit. La mort de Brasillach a sonné le glas d'une certaine génération perdue d'écrivains, d'une génération *défaite*. Un belluaire ne peut tout de même pas mourir en prison, et encore moins dans son lit.

Yeah...it’s not unknown at all. When George Steiner sang your praises, etc.

I’d recommend Federman and Stukenick but they’re relatively known if you drill into pomo and modernist heavy circles.

dis donc mon pote c'est pas toi qui écris sur le Muslim post?
lemuslimpost.com/justice-victoire-alain-soral.html

Barres is alright and the other four are mandatory in any 20th century lit top ten.

SI tu veux être romantique, oui, il y a quelque chose de l'ordre du sacrifice divin, du martyr dans l'exécution de Brasillach, ils devaient bien exécuter le meilleure représentant de la beauté et de la générosité de la pensée réactionnaire.

Il n'empêche que je rêve de voir de mon vivant tous les tenants du pouvoir républicain qui ont repris le flambeau des gaullo-communistes se faire exécuter un à un d'une balle dans la tête. Nothing personnel kid.

How many pages? I dob't read anything longer than 120ps

A bit more than 1300 pages.

Should I?

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>sees thread
oh boy, a cover I don't recognize
>open thread, realize title of book is French, half of the comments are in French
hon hon oui oui je ne quoi le vous comment allez vous croissant croissant croissant baguette baguette baguette omelette du fromage omelette au fromage oui oui parlez vous croissant en un en un en un en un saint-saens saint-saens saint-saens saint-saens saint-saens aujourdhui maman est morte ou peut être hier je ne sais pas llanfairpwllgwyngyllgogerwchwyrndrobwllllantasiliogogogoch le putain quoi nom de dieu de omelette au fromage le putain quoi nom de dieu de baguette le putain quoi nom de dieu de CROISSANT XDDDDD croissant croissant croissant croissant croissant croissant croissant croissant croissant croissant je me veux tuer je me veux suicider je veux mourir je me vais suicider et je le vais diffuser en direct croissant CROISSANT XDDDDDDDDD BAGUETTE croissant

Care to explain this meme?

Rebatet's style (not even talking about the content) is quite inferior to what Céline or Proust wrote, and Rebatet himself acknowledged it. Nevertheless his prose has unique qualities that you won't find in any other writers.

>not as good as les deux étendards, because completely antisemitic
But the heinous pages are where his peculiar talent shines the most. By the way, only a few parts of this book are antisemitic. He's quite brilliant when he attacks the French army, the Vichy regime, etc.

>this is the only novel after 1945 worth reading
No one can take your opinion seriously with such exaggerations.

>Léon Bloy (if you like the ideas of Rebatet).
Bloy was a devout Catholic, Rebatet hated all religions to death.

Albert Caraco, the Jewish master, has a message to deliver:

>L'Enfer, que nous portons en nous, répond à l'Enfer de nos villes, nos villes sont à la mesure de nos contenus mentaux, la volonté de mort préside à la fureur de vivre et nous ne parvenons à discerner laquelle nous inspire, nous nous précipitons dans les travaux recommencés et nous nous flattons de nous élever aux cimes, la démesure nous possède et sans nous concevoir nous mêmes, nous bâtissons toujours.
>Le monde ne sera bientôt plus qu'un chantier où, pareils aux termites, des milliards d'aveugles, embesognés à perdre haleine, besogneront, dans la rumeur et le relent, comme des automates, avant que de se réveiller, un jour, en proie à la démence et de s'entr'égorger sans lassitude. En l'univers, où nous nous enfonçons, la démence est la forme que prendra la spontanéité de l'homme aliéné, de l'homme possédé, de l'homme dépassé par les moyens et devenu l'esclave de ses œuvres. La folie couve désormais sous nos immeubles de cinquante étages et malgré nos empressements à la déraciner, nous ne viendrons à bout de la réduire, elle est ce dieu nouveau, que nous n'apaiserons plus même en lui rendant une façon de culte : c'est notre mort qu'incessamment elle réclame toute.

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amazon.fr/Décombres-Lucien-Rebatet/dp/1912452359/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&keywords=les décombres rebatet&qid=1556933390&s=gateway&sr=8-2

Holy fucking shit Les Décombres a été réédité. Allez c'est parti 40 balles dans le fion mais c'est ultra collector d'avoir une version papier de ce chef-d'oeuvre.

Non plus sérieusement j'aimerais vraiment qu'il se passe quelque chose de notre vivant pour que nous puissions regarder cette période autrement que par le prisme des gentils alliés contre le méchant axe, comme à l'époque Pierre Drieu la Rochelle, Louis Aragon et André Breton ont réussi à préserver leur amitié bien qu'ayant chacun choisi des camps différents durant la guerre. Un régime qui établit sa légitimité sur la détestation du camp vaincu dans le dernier conflit majeur est voué à s'effondrer tôt ou tard (pareil pour mon Algérie natale, qui tient uniquement sur le récit national de la guerre d'indépendance, comme si on allait se souvenir de ces événements minables dans 500 ans).

Vive Lucien Rebatet, vive Drieu la Rochelle, vive Brasillach, vive Céline. J'ai hâte que cette époque étouffante se termine et que nous puissions enfin vivre notre sensibilité littéraire, artistique et politique à visage découvert. De nos jours franchement on se croirait en Chine maoïste, au moins pet de travers on risque sa carrière, sa réputation voire la prison, ce n'est pas normal.

Okay what the fuck

Literally “The Unknown Masterpiece” by Balzac. My university library had volumes of Balzac, more than one shelf, but not that story.

Je ne pratique pas le blographisme et Soral est un authentique seigneur de la brène.

Je ne sais pas si c'est être romantique, mais la peine capitale reste la peine capitale, surtout dans un pays où elle est devenue si rare.

N'oublie pas que Brasillach était un authentique collaborateur, un traître quoi qu'il en ait (et quels qu'aient été sa sincérité son talent).

Quoiqu'on pense de De Gaulle il avait les mains liées, en tant que chef de l'Etat. Un médiocre aurait pu travestir sa défection à l'Allemand en simple passade opportuniste, et par là s'offrir une amnistie relative à bon compte. Mais les torts d'un grand écrivain sont toujours à la mesure de son esprit, dans le cas de Brasillach, ils sont immenses.

Et pourquoi ce fantasme amer et franchement mesquin ? La bêtise des dirigeants, comme la lâcheté du peuple qui en est le le soubassement, est la loi de la terre. Si Macron est souillé c'est bien davantage par les secrétions de la pieuvre post-industrielle que par le sang qui reste sous les ongles de De Gaulle. Ne nous trompons pas de cible.

Blasé et consommateur de pilule rouge.

Not a meme, its a genuinely fantastic book

Based

basé et amazighepillulé

De quelle ville viens-tu l'ami ? J'ai un très bon pote Algérien qui est aussi un grand admirateur de prose française. Il me semble que toi et lui vous prêtez bien à ces vers du poète maladif:

Je sais que ton coeur qui regorge
De vieux amours déracinés
Flamboie encore comme une forge
Et que tu couve sous ta gorge
Un peu de l'orgueil des damnés

L'Algérie est un pays très basé malgré ses clowns à uniforme et ses monstres gérontocrates. Le départ de Bouteflika était un très bon début, espère que vous avez pas fini de leur botter le cul.

Concernant notre époque, je crains hélas qu'elle ne soit la dernière, mais qui sait ? En attendant l'aurore incertaine, c'est à toi et à moi et à tous ceux qui aiment la littérature de la maintenir secrètement vivante dans leur sein. C'est très gay mais hélas très vrai.

Merci, c’est un bon livre pour practiquer le français

I'm jealous, I couldn't find it both in the local and my univ library

ça se prononce Rebaté ou Rebatête?

Rébatè

Attention, il me semble que cette réédition a éludé une centaine de pages du texte original, censure d'après guerre.

REUbatè
>This board

RebaTÊtE
just like C. Monet or A. Daudet or T. Trobet

C'est fort possible, la version ci dessous est complète (et moins chère accessoirement)
amazon.fr/Dossier-Rebatet-Lucien-REBATET/dp/2221133056
Les parties censurées sont d'ailleurs mises en valeur par des crochets

Attached: 1556713647584.jpg (650x609, 35K)

Ah je connaissais pas cette édition, merci beaucoup

I'm at page 47.
I'm literally Michel, except I'm turning 27 this year. I'm 5'11'', brown haired, and an edgy little cunt. I have a friend who's literally Guillaume, he's 6'5'' and blonde, and he's 27, and has spent the best part of these last fifteen years bearing with me and my rambling.

Maybe we should both start thinking of getting a life, this is really disturbing.

Attached: IMG_2438-1.jpg (1242x938, 486K)

Je connais pas Rebatet, mais Wikipedia suggère que Les Deux Étendards
a des thèmes chrétiens, quelqu'un peut expliquer un peut le thème central du livre? Quel est la relation avec le christianisme?

any english translation of les deux etendards available? i can only find the french version online

>été réédité.
what a meme language

No. Learn french. It's worth.

What's the best way to learn me a French so I can read this?

>Est-ce qu'on sait que Lucien Rebatet a écrit le plus beau roman de l'après-guerre qui s'appelle Les Deux étendards!
Based. Marc-Édouard Nabe on Apostrophes against that little bitch Morgan Sportès, right? God he told them that day.

Mitterrand also said that there are two kinds of people, those who have read Les Deux étendards and those who haven't. Everyone who has read it hailed it as a masterpiece, and one of the most beautiful novels there is. I haven't read it, but it's on my list.

Là où j'en suis, il y a beaucoup de discussions théologiques entre les personnages. L'un des héros est un athée qui régurgite les sempiternelles balivernes anti-religieuses qui passent pour des "réflexions" quand on est adolescent, et l'autre s'engage chez les jésuites et doit renoncer a l'amour pour ça. Il y a un triangle amoureux là-dedans. C'est beaucoup plus intéressant que ce que j'en décris.

You buy local by choice or because Amazon in France is bad?
I'm asking because here in Brazil the stationery stores have a bigger book catalog than Amazon.

Dumb

thank you anons.
I have another question. Right now I'm reading Le camp des saints, and at some point Raspail says that irony is a right-wing thing. He says leftists have always been terribly serious mocking traditional values, whereas the right is able to look at its own values with irony and some kind of distance.
It's quite a contrarian statement, yet interesting, and I was wondering if any of these right-wing writers used irony.